Si son offre professionnelle de cloud n’est pas encore finalisée, Samsung place ses pions pour tenter de conquérir une partie du marché.
Samsung arrive tardivement dans le secteur du Cloud
Avec le ralentissement du marché des smartphones , le cloud offre une option de plus en plus attrayante pour Samsung. A la base, Samsung Cloud est un service de stockage de données dans le cloud destiné aux particuliers détenteurs d’un appareil de la marque coréenne. Comme Apple et son icloud réservé aux possesseurs d’Iphone, d’Ipad ou de Mac. Il permet donc d’obtenir un espace virtuel pour stocker ses images, ses vidéos et ses applications.
Samsung mise sur le cloud de Joyent
C’est en 2016 que Samsung se positionne sur le marché des solutions de cloud dédiées aux entreprises. Le groupe coréen choisit alors de racheter le service de cloud américain Joyent. Grâce aux infrastructures de Joyent, Samsung a pu acquérir un réseau de datacenters et de serveurs. En novembre dernier, Joyent a mis fin à son service de cloud public. Une décision qu’elle doit en grande partie à son appartenance à Samsung. En consacrant de plus en plus de son temps et de ses infrastructures à Samsung, Joyent n’a pu maintenir la tenue de ses prestations classiques. Depuis décembre 2019, Joyent n’a plus communiqué sur ses offres et il y a fort à parier que l’entreprise soit désormais entièrement focalisée sur les projets de Samsung.
Samsung possède à l’heure actuelle 17 datacenters à travers le monde, dont deux en Europe à Londres et à Francfort. Les deux leaders du marché Amazon Web Services et Microsoft Azure, en comptent plus d’une centaine.
Une offre numérique en construction
Grâce au cloud , une entreprise peut choisir de virtualiser seulement ses infrastructures et ses données (Infrastructure-as-a-Service), de faire du cloud la plate-forme principale de lancement de ses applications et de tous ses services (Platform as as Service), voire d’utiliser directement un logiciel hébergé chez un prestataire externe (Software as a Service).
Sur ce dernier service, Samsung SDS Software Reliability Engineering (SRE) permet aux entreprises souhaitant lancer rapidement leurs services sur le marché mondial, de réduire le temps total nécessaire au développement de l’infrastructure à l’installation et au déploiement d’applications, de onze à trois semaines.
Notons qu’en externalisant de manière partielle ou totale ses données et ses réseaux, une entreprise peut réduire ses coûts logistiques et profiter de la puissance de calcul des serveurs de la plate-forme.
Samsung doit prendre ses distances avec Amazon
Il est encore difficile aujourd’hui de bien définir les contours de l’offre de cloud de Samsung. En effet malgré l’utilisation progressive des infrastructures de Joyent, 60 % des données, réseaux et serveurs de l’entreprise se trouvent sur des serveurs d’Amazon Web Services. De plus, une autre partie est située sur les serveurs d’Alibaba Cloud. Samsung occupe donc le terrain mais ne se distingue pas encore de la concurrence. Le premier but de Samsung aujourd’hui est donc de pouvoir s’affranchir petit à petit de la tutelle d’Amazon pour développer une offre différente.
Il y a cependant fort à parier que l’offre de Samsung réservera une place de choix à l’internet des objets, une thématique chère à l’industriel coréen. La firme compte aussi sur une offre d’informatique cloud compatible avec l’éco-système Samsung , notamment en matière de smartphone ou de tablettes.
Les sujets qui m’intéressent le plus sont Data, Organisation et Temps Réel !
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