Je continue sur ma lancée, dans la continuité de l’article sur l’intégration des données dans un outil BI. Je veux cette fois ci vous partager quelques « stories » que j’ai l’habitude de proposer, à chaque fois dans un contexte métier spécifique. Vous pouvez voir ceci comme des guides qui ne nécessitent que peu de modification pour répondre à chacun des contextes proposés. Ces templates d’exemples de tableaux de bord sont notamment proposés avec l’offre BI de Toucan Toco.
Quelques exemples de tableaux de bord.. en voici un RH !
C’est ici un grand classique. Le pilotage RH est un sujet très ancien, et les indicateurs sont aujourd’hui rôdés. Il est possible d’orienter son tableau de bord RH selon un ou plusieurs axes d’analyse, entre des aspect performance, coût ou bien santé et bien être au travail.
Dans cet exemple, je mets en avant en premier lieu des indicateurs très généraux mais qui donnent un état de situation, comme :
- Le nombre total d’employés
- La répartition par type de contrat
Ces deux indicateurs sont quand même confrontés à leur valeur respective sur l’année n-1. Une hausse est interprétée avec un sentiment positif et une baisse avec un sentiment négatif. Ceci donne une première évaluation de la santé RH, une baisse des KPI étant forcément un signe à surveiller.
Le turnover est ensuite mis en valeur à travers deux KPI
- Taux de turnover
- Répartition par segment d’activité
Là encore, les valeurs sont comparées avec celles de l’année précédente. Mais une hausse est cependant associée à un sentiment négatif.
Un dernier type de KPI est proposé autour de la santé au travail. Cet indicateur peut être parfois sous-estimé car une situation d’entreprise qui commence à se dégrader est détectable bien avant une succession de démission. Et ce notamment par la dégradation de cet indicateur bien précis. Un seuil d’évaluation sur le nombre d’accidents permet aussi de préciser si le chiffre est bon ou non. Ce qui laisse moins de place à l’interprétation.
Le tableau de bord GitHub
Ce type de tableau de bord est assez récent dans le paysage BI. En effet, les systèmes de travail collaboratif sont restés assez longtemps un domaine réservé aux développeurs eux-mêmes. Ces derniers n’avaient pas spécialement besoin d’aide à la décision sur ces systèmes techniques. Mais l’adoption à grande échelle de ces solutions amène à devoir contrôler un minimum ce qu’il s’y passe.
Exemple vue rétro
Dans l’exemple que je propose, des indicateurs de type délai et volume sont proposés en premier lieu autour de la fonction de Merge de Pull Request. Cette action est caractéristique que du code a été produit, validé et ajouté au produit en cours de développement et donc que le projet avance. L’attention est portée sur :
- Le délai moyen du traitement d’un Pull Request
- Son évolution dans le temps
- Le volume de Pull Request traité
- Les dernières Pull Request traitées
Ces indicateurs permettent de mettre en place une vue rétro, c’est-à-dire d’évaluer la performance sur l’activité passée et donc d’en tirer d’éventuelles actions d’amélioration pour le futur.
Vue en cours et performance individuelle
Dans un second temps, je mets plutôt en avant les indicateurs sur les travaux en cours.
Vous pouvez voir :
- Les plus longues Pull Request pas encore traitées
- Le délai moyen pour les Pull Request ouverte
- Le nombre max de lignes de code en écart sur les Pull Request ouverte
Ces indicateurs permettent d’évaluer la situation en cours, afin de mettre en place des actions correctrices sur l’existant
Puis la troisième section permet de mettre en valeur les talents individuels, en identifiant les meilleurs contributeurs de code, en nombre de Pull Request et aussi en nombre de lignes de code. Attention bien sûr quantité ne rime pas forcément avec qualité sur ce domaine, mais cela reflète tout de même une certaine réalité sur la quantité de travail effectuée au sein des équipes.
Un point assez important à noter est qu’aucun sentiment n’est ici proposé (pas d’objectif, de seuil ni de comparaison n-1) et donc les indicateurs peuvent être interprétés de manière différente selon l’utilisateur. Seuls les visuels de type TOP/FLOP 3 permettent au mieux de comparer les performances des items relativement entre eux.
Le portefeuille d’actifs immobiliers
Avec ce tableau de bord, je vous montre aussi que d’autres informations que des KPI peuvent être mise en avant.
La première section dans cet exemple met en avant une petite vidéo promotionnelle sur le parc immobilier de l’agence. Selon les usages, en mode nomade en particulier, cela peut éventuellement servir de support d’information envers ses équipes. Le sujet vidéo peut être mis à jour selon l’actualité ou les messages à faire passer.
La deuxième section toujours selon les bonnes pratiques offre une vue générale sur la situation, avec les KPI spécifiques de l’activité immobilière, c’est-à-dire :
- Le nombre d’actifs et son évolution
- Le taux d’occupation
- Le volume d’acquisition et de cession d’actif
- La valorisation en euros de l’encours
Avec une mise en évidence des sentiments sur ces KPI en les comparant avec les valeurs de l’année précédente.
Les deux dernières sections permettent d’analyser un peu plus en détail l’activité à travers des tuiles présentant des visuels qui segmentent les KPI :
- TOP 3 des actifs en euros
- Répartition par activité
- Taux de location par activité et par département
Et par trois dernières tuiles un peu plus complexes permettant d’évaluer la rentabilité des actifs.
Le point important dans les exemples de tableaux de bord ci-dessus est que chaque visuel propose soit un classement soit une évaluation d’un sentiment à travers une comparaison d’une précédente valeur ou bien d’un seuil fixe pour ne pas laisser l’utilisateur dans une interprétation personnelle mais objective.
Ce qu’il faut retenir de ces quelques exemples de tableaux de bord
À travers ces différents exemples de tableaux de bord, j’ai voulu vous présenter la diversité des tableaux de bord dans des domaines d’activité complètement différents. Le point commun est le suivi de bonnes pratiques dont j’ai déjà parlé. Ce qui fait ensuite la différence pour construire le bon tableau de bord est l’expertise métier et la bonne compréhension des enjeux et des objectifs pour ne pas rater la cible : aider à la décision.
Et pour aller plus loin, je peux en discuter avec vous !
Depuis plus de 15 ans maintenant, je travaille sur des sujets liés à la BI et à l’amélioration des processus. J’ai participé à un grand nombre de projets en tant que leader technique sur de nombreuses technologies.
N’hésitez pas à me faire un retour sur cet article ou à me contacter sur LinkedIn pour échanger sur ces sujets !