La relation client au cœur des tendances de l’agroalimentaire

Secteur le moins impacté par la crise sanitaire, pour des raisons évidentes, l’agroalimentaire a tenu bon. Mais il paye le prix fort. Si en rayon, on note une inflation proche de zéro, le coût des matières premières a explosé. S’ajoute à cela les surcoûts à l’application du protocole sanitaire tant sur les machine que sur les personnels. Pour redresser la barre le secteur doit coller au nouvelles attentes du client et s’accorder aux nouvelles tendances de l’agroalimentaire.

Les TPE et PME en grande souffrance

Selon le baromètre d’avril 2020 de l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), les entreprises du secteur agroalimentaire pointent le prix élevé de leur adaptation à la crise en terme économique. L’impact sur le chiffre d’affaires, la rentabilité et la trésorerie est important. En effet, 70% à 80% des entreprises constatent des baisses de revenus et une rentabilité fragilisée. 

En première ligne, les TPE et PME sont inquiètes pour leur avenir, elles reconnaissent d’importantes baisses du chiffre d’affaires. Elles fabriquent des produits traditionnels, dont les rayons à la coupe sont encore partiellement fermés, ainsi que des produits plaisir : produits régionaux sucrés et fromages, délaissés par le consommateur. 

La restauration hors domicile se retrouve sinistrée en raison de la fermeture des hôtels, des cafés, des établissement scolaires et des restaurants d’entreprises. Sur ce marché spécifique, la baisse d’activité atteint plus de 75% en valeur et en volume. Et ce pour la moitié des entreprises.

Pour redresser leurs finances, les entreprises de l’agroalimentaires vont suivre au plus près les attentes durablement modifiées du consommateur. Il fait le choix de produits plus sains et plus respectueux de l’environnement et privilégie des circuits d’achat plus courts et locaux.

Tendances agroalimentaire : des consommateurs français plus conscients

En France, les tendances du bien manger commencent à guider le consommateur d’agroalimentaire. L’essor de Yuka a mis en exergue cette préoccupation.

De plus, ces tendances constituent pour les entreprises de ce secteur une source de croissance importante.

La crise sanitaire a considérablement augmenté la consommation de produits biologiques et locaux. Ainsi que les produits naturels sans additifs, arômes artificiels, etc. Le confinement a aussi confirmé la tendances du « Do It Yourself » avec de nombreuses recettes postées sur les réseaux sociaux ou sur You Tube comme celle de la pâte tartiner

Le consommateur s’intéresse de près au problème des déchets plastiques et prend en compte le bien-être animal. Il est désormais obligatoire pour les grands acteurs de maximiser et multiplier les points de contacts avec les consommateurs français en pensant omnicanal. Le nouveau consommateur français veut manger local et sain mais veut des prix modiques et reste à l’affût des promotions.

Identifier ses clients est une priorité

Outre les classiques panels de consommateurs organisés par les grands industriels comme Sodebo, il existe de nombreuses façons de recueillir le feedback des clients et par la même de la data. Le Web permet de monter une enquête en quelques heures et d’obtenir en retour une masse de données clients.

Les réseaux sociaux constituent également une source non négligeable d’informations. Rien que sur Facebook, l’industrie agroalimentaire compte plus de 50 millions de fans. Sans compter les pages dédiées à certaines marques ou certains produits. Là encore, des données, qui correctement exploitées, aboutissent à une vue 360 du client.

Tendances Agroalimentaire #3: le digital pour améliorer le business

En adoptant la digitalisation dans l’agroalimentaire, les différents services partagent des données en temps réel. Il rassemble un catalogue de matières premières et l’ensemble des informations réglementaires. Il assure le contrôle de la conformité des produits tout au long de leur élaboration. De même, les ingénieurs R&D simulent et optimisent les produits et leurs emballages. Le gain en termes de productivité, d’efficacité et d’agilité sont très rapidement perceptibles.

Si la mise en place d’un BPM profite à toutes les entreprises, dans le secteur de l’agroalimentaire, cet outil se révèle essentiel pour dématérialiser les processus qui restent encore souvent manuels. On améliore ainsi la rentabilité et on pilote mieux en identifiant les processus qui fonctionnent et ceux qui ne fonctionnent pas. 

Enfin, l’agroalimentaire se doit conserver son avance en matière de marketing digital. Notamment en liant des partenariats avec les applications de scan alimentaire prisées par les consommateurs ou en montant une chaîne YouTube pour diffuser des contenus ciblés.

La maîtrise des outils digitaux conditionne la survie des entreprise à très court terme. Comme le résumait une étude des Echos consacrée à la transformation digitale : No digital, No business… Et je serai tenté d’ajouter No future!


Timothée de Lyon

Mes sujets préférés sont les données, les besoins métier et… le Développement Durable! Croyez-moi les 3 s’associent très bien!

N’hésitez pas à me contacter sur LinkedIn et me faire un retour sur cet article!

Timothée

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