Le système d’information (SI) s’est imposé, au fil du temps, comme un rouage de plus en plus stratégique pour l’entreprise. Aujourd’hui, le monde de l’lT évolue à une vitesse phénoménale et pour rester dans la course concurrentielle, les organisations doivent prendre soin de leur SI, souvent devenu complexe. La maîtrise et l’accroissement de la performance SI font partie des problématiques des DSI. Des solutions existent.
Des transformations nécessaires pour augmenter la performance SI
Pour conserver ses avantages concurrentiels, l’entreprise doit pouvoir gagner en efficience. Pour atteindre ce but, elle peut automatiser une partie de ses tâches. Différentes enquêtes (The Kofax , JDN,…) indiquent que les investissements dans les technologies et services d’automatisation atteignent plus de 11% du budget informatique. Ce sont les technologies low code / no code, de RPA, (Robotic Process Automation), d’IA et de machine learning, de BPM (Business Process Management), de DPA (Digital Process Automation).
Les DSI pense que cette part peut s’élever à 15 % minimum en 2021. Il faut toutefois rester prudent, car l’automatisation à tout va peut renforcer l’inefficacité des processus s’ils ne sont pas contrôlés. Cela suppose la mise en place d’une gouvernance adaptée pour les piloter.
Avec le développement du télétravail (partages de data, travaux collaboratifs, etc.) et des accès en mobilité aux données de l’entreprise, la protection est devenue une préoccupation du Directeur du Système d’Information. Il doit être capable de délivrer afin de faciliter le travail des métiers sans compromettre la sécurité.
L’évolution de la data
Depuis maintenant quelques années, les organisations doivent aussi traiter avec le Big Data. Cette masse de données doit être analysée pour fournir des indicateurs et des axes d’amélioration. Elle demande une sauvegarde ainsi qu’une gouvernance de qualité. Elle constitue « l’or noir » de l’entreprise. De façon plus pragmatique, le DSI doit aussi penser, dans ce contexte de pandémie, à moderniser les outils bureautiques et collaboratifs. Qu’il s’agisse de mises à jour ou de changements de logiciels.
Enfin, la DSI doit aussi mettre sur pied un plan de continuité de l’activité (PCA) ou un plan de reprise de l’activité (PRA) robustes. Ces procédures sont souvent négligées. En effet, en pense que tout est dans le cloud, mais lorsque l’accident survient on se rend compte que ce n’est pas totalement le cas. De grands groupes se sont trouvés fort dépourvus après la survenue d’un sinistre. Récemment, le plus grand hébergeur français, OVH, a vu deux de ses data centers dévorés par les flammes.
Les réponses possibles
La maîtrise du SI passe par une surveillance continue et toute défaillance doit être signalée en temps réel. La maintenance joue ici plusieurs rôles importants : préserver les performances matérielles et logicielles. Une maintenance efficace et opérationnelle comporte 3 piliers. Tout d’abord, le correctif (résolution des problèmes), puis, l’évolutif (gérer les besoins). Et enfin, le préventif (anticiper les dégradations, sécuriser et améliorer l’efficacité du SI).
JIRA, outil destiné à la gestion de projets, a été adopté par diverses entreprises pour gérer la maintenance de leur SI. La sécurisation du SI, point important, nécessite aussi la mise en place d’outils anti-virus et anti-ransomware. De plus, un audit des failles de sécurité doit être réalisé régulièrement.
L’évaluation de la performance du SI, pour détecter des baisses ou des pistes pour accroître celle-ci, passe par la mise en place de KPI (indicateurs clés de performance). Une mission qui peut s’acquitter d’une bonne solution de business intelligence (BI) comme Power BI ou Tableau. Pour gagner en rapidité, il faut tout d’abord penser à rationaliser le paysage système applicatif. Mais aussi, repenser l’architecture du SI avec des conteneurs d’applications, l’adoption de briques open source et d’un système à base de microservices.
Enfin, comme nous l’avons évoqué plus haut, l’industrialisation et l’automatisation des processus constituent des solutions des plus prometteuses. Elles permettent d’obtenir un gain de performance du SI spectaculaire. De nombreux outils de RPA (automatisation robotique des processus) sont disponibles sur le marché. Ils répondent notamment aux noms de Blue Prism, UiPath ou encore Pega Systems. Ui Path est particulièrement dédié aux processus métiers et Pega se révèle redoutable pour le marketing.
DSI et DG doivent assurer le maintien et la performance SI
La Direction Générale doit travailler en étroite collaboration avec les DSI pour maintenir le SI à jour. Face à une concurrence toujours en mouvement et parfois agressive, l’accroissement des performances SI est une bonne tactique. On peut imaginer que les dépenses sont importantes, mais elles assurent un retour sur investissement extrêmement positif. Toutes les solutions ne peuvent être mises en place simultanément. Un diagnostic du SI reste le prérequis pour déterminer quelles sont les modifications les plus urgentes à effectuer.
Les sujets qui m’intéressent le plus sont liés à la transformation digitale et aux systèmes d’information.
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Christophe