Après une progression continue de 2015 à 2019, le marché de l’immobilier à connu un sérieux coup d’arrêt en raison de la crise. Aussi, si le marché repart timidement, logique en cette période d’incertitudes économiques, les outils digitaux devraient permettre aux agences immobilières de redevenir attractives pour définitivement sortir de la crise.
Un marché euphorique
En 2019, le secteur de l’immobilier; en particulier le résidentiel, vit une période extraordinaire . Dans l’ancien, la barre du million de transactions a été largement dépassée. Un record absolu selon les Notaires de France. Il s’explique par un marché du travail dynamique et des taux d’intérêt historiquement bas. L’immobilier industriel et de bureau suit la même tendance mais à des niveaux très inférieurs.
Les prix, eux, ont progressé de 3,7 % sur un an. De plus, de nombreuses villes de province ont pris énormément de valeur comme Nantes ou Toulouse. En janvier 2020, les tendances restent à la hausse. Avant que l’épidémie de Covid ne s’en mêle et fige les transactions. Celles en cours ont pu être finalisées mais le marché repart au ralenti.
Privés d’agences physiques, les consommateurs ont encore beaucoup de mal à faire confiance au tout digital.
L’immobilier et la crise : pas d’effet d’aubaine pour les agences virtuelles
Liberkeys, Hosman ou Proprioo, ces agences 100% digitales n’ont pas enregistré un report des clients des agences physiques. Pourtant leur CRM affuté soigne les prospects et les transforme très souvent en client. Mais l’agence immobilière physique reste synonyme de sécurité pour le quidam moyen. Même si certains réseaux avaient mis en place le télétravail et proposaient des visites virtuelles, ils n’ont pas rencontré le succès.
L’explication vient plutôt du contexte économique. La perspective de la récession, du chômage oblige les acheteurs à reporter leur projet immobilier. De leur côté, les vendeurs capitalisent sur ce que Les Echos qualifient de lingot d’or de la décennie. Certains experts tablent sur des baisses de prix dans les grandes métropoles et les zones rurales. Mais dans les faits, l’évolution des prix, plutôt à la hausse, va contribuer à gripper le marché. Les baisse de 10%, ne concernent que des biens dont les vendeurs souhaitent se débarrasser.
Malgré tout le digital porte en lui des vraies pistes de sortie de crise.
L’immobilier et la crise : la transformation numérique est devenue une nécessité vitale
La grande leçon que l’on peut tirer de la crise sanitaire, même si cela semble évident, c’est la nécessité de miser sur le digital.
Le télétravail déjà instauré pendant le confinement va se poursuivre et va sans doute devenir un standard. L’agent immobilier gagnera ainsi en réactivité et organisera des visioconférences avec ses clients. Les équipes pourront se rencontrer et échanger lors de réunions virtuelles. Le marketing utilisera davantage les mails ou les messageries instantanées, type WhatsApp.
Le site Web de l’agence sera pensé pour attirer des prospects et à les transformer en clients. Outre un référencement parfaitement géré et une présence efficace dans les réseaux sociaux, la création d’un blog attractif fera la différence.
Les visites des biens seront de plus en plus virtuelles, grâce à la réalité virtuelle dont la technologie est au point. Ces visites dématérialisées, permettront à l’acheteur potentiel de sélectionner les biens qu’il voudra visiter physiquement. A la clé, moins de déplacement inutiles pour lui et des réductions de coûts, pour l’agence.
Les compromis de vente pourront être signés à distance en utilisant les signatures électroniques certifiées.
Depuis quelques mois, les notaires peuvent procéder à la signature d’un acte authentique de vente électronique à distance (à condition que les parties aient signé des procurations électroniques). De même, les banques peuvent étudier les dossiers de financement sans la présence des emprunteurs.
La transformation digitale est un sujet largement débattu dans le secteur, mais de nombreuses agences immobilières ne l’ont pas encore achevée, voire même débutée. Celles qui reportent cette évolution risquent de disparaître !
Mes sujets préférés sont les données, les besoins métier et… le Développement Durable! Croyez-moi les 3 s’associent très bien!
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Timothée