« Green for IT » et « IT for Green » : la technologie au service de la planète

Vous avez entendu parler des termes de Green IT, IT for Green ou encore Green for IT mais vous ne comprenez pas la différence ? Je vous explique tout dans cet article !

Le « Green », une suite logique à la transformation digitale

Toutes les entreprises se sont désormais digitalisées. Pour rester compétitives sur le marché, les entreprises doivent désormais appréhender la transformation numérique comme un processus continu en constante évolution.

Ainsi, à mesure que le niveau de digitalisation augmente, il est important d’examiner l’impact environnemental des technologies numériques. Mais également d’explorer comment elles peuvent contribuer activement à réduire nos émissions de gaz à effet de serre et à améliorer l’économie circulaire. L’évaluation de l’impact environnemental des technologies numériques est essentielle, car son impact peut être décisif pour l’avenir de la planète.

D’autre part, les technologies numériques ont un énorme potentiel de réduction des émissions. En effet, on estime que près d’un tiers des réductions de 50 % des émissions de carbone que le Royaume-Uni doit réaliser d’ici 2030 pourrait être réalisé grâce à la technologie numérique existante. Pour que les entreprises atteignent leurs objectifs, la digitalisation et la décarbonation doivent aller de pair. Les fournisseurs de services numériques et leurs partenaires doivent fournir aux entreprises une technologie vraiment utile qui puisse le permettre.

Green for IT

Par Green IT, nous entendons toutes les technologies ou processus technologiques et numériques avec une consommation d’énergie réduite, par rapport aux technologies plus « traditionnelles ». 

Cette catégorie comprend notamment l’infrastructure technologique que les entreprises utilisent quotidiennement. Comme tous les appareils électroniques, les centres de données ou les machines industrielles.

Pour être plus économe en énergie dans une entreprise, il ne suffit pas de changer un appareil pour un autre plus économe, comme on pourrait le faire à la maison avec une machine à laver ou tout autre appareil. Il est important d’identifier comment mieux utiliser la technologie. Évidemment, il est possible de réduire la consommation énergétique des machines industrielles sans nécessairement devoir les changer. Et sans devoir changer l’usage de la technologie.

Il est aussi crucial d’avoir une meilleure orchestration du traitement des données pour réduire la consommation énergétique. La principale différence entre l’industrie 3.0 et 4.0 est la génération, la collecte et l’utilisation des données dont la croissance ne cesse d’augmenter. Cela représente donc également un risque climatique. En effet, les données nécessitent un stockage, ce qui nécessite de l’énergie, tout cela entraînant de nouvelles émissions.

Alors que faire ?

Premièrement, l’entreprise doit identifier où, comment et quand ses données sont traitées, ce qu’elle veut en faire et quels avantages elle veut en tirer.

Ensuite, elle doit identifier avec qui et comment elle veut partager ces données.

Par exemple, si l’entreprise a besoin d’utiliser des données spécifiques qui sont générées et traitées directement dans la même usine, il n’y a aucune raison d’envoyer toutes les données dans le cloud. Elle peut utiliser les données en temps réel dans la même usine et n’envoyer que les données nécessaires vers le cloud. Cela évite ainsi de consommer de l’énergie dans le calcul et l’envoi de données. Ceci n’est qu’un petit exemple qui permet de comprendre comment améliorer l’efficacité de la technologie utilisée. 

IT for Green

La technologie peut aussi être un outil puissant contribuant activement à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les exemples de mise en place d’outils et technologies au profit du développement durable sont nombreux. Et ils ne vont cesser de croître !

Grâce à des plateformes numériques et des capteurs, il est déjà possible de monitorer la consommation d’énergie des machines, de l’éclairage, du refroidissement et effectuer une maintenance préventive pour toujours disposer d’une efficacité maximale.

Il est également possible de coordonner la supply chain, réduire l’utilisation des transports ou favoriser la consommation de proximité.

Avec des technologies telles que l’impression 3D, il est désormais envisageable de produire un composant dans différents matériaux. Comme les plastiques, les résines, les métaux ou la céramique sur le lieu d’utilisation. Et cela, sans avoir à produire en masse ou prévoir des stocks.

Grâce à des technologies telles que la réalité augmentée ou le digital workplace, l’entreprise peut apporter une assistance à distance aux clients et collègues à l’autre bout du monde, sans avoir à se déplacer.

Et avec les systèmes numériques d’inspection visuelle de la qualité, nous pouvons non seulement empêcher les consommateurs de recevoir des produits défectueux, mais également empêcher leur acheminement.

Conclusion

Bien qu’il s’agisse d’un phénomène relativement nouveau et qu’il existe des priorités concurrentes, il est essentiel d’avoir une vue d’ensemble des opportunités technologiques qui nous entourent. Et également de connaître ses effets et les bénéfices qu’elles peuvent apporter aux différentes parties prenantes. Car oui, la technologie devrait être au cœur de la politique de décarbonation de toute entreprise.

La digitalisation et la décarbonisation doivent être conçues ensemble pour favoriser la transition, renforcer la résilience opérationnelle et aider à pérenniser les entreprises.


Sam

Merci à Sam pour l’écriture de cet article !

Vous avez des questions complémentaires liées au Green IT ? N’hésitez pas à contacter Timothée, il se fera un plaisir de vous aiguiller sur le sujet.


Timothée de LyonMes sujets préférés sont les données, les besoins métier et… le Développement Durable ! Croyez-moi les 3 s’associent très bien !

N’hésitez pas à me contacter sur LinkedIn et me faire un retour sur cet article !

Timothée

 

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