Le 28 février 2001, un article intitulé « Strategic Backgrounder: Software As A Service » publié par la Software & Information Industry Association (SIIA), consacre le terme SaaS (logiciel en tant que service). La différence entre le SaaS et les précédents modèles réside dans le fait que les applications s’appuyant sur ce système ont été nativement conçues pour l’accès via Internet. Il va changer la vie des entreprises, notamment le travail collaboratif et les communications. Le partage d’agendas en ligne, les outils de conférence à distance, les services de gestion de contacts et de présence, la gestion documentaire (GED) et de contenu (CMS) reposent sur des SaaS.
SaaS : qu’est-ce qu’un logiciel en tant que service ?
SaaS pour Software as a Service (logiciel en tant que service) désigne un logiciel hébergé sur le serveur d’un prestataire, plutôt que sur la machine de l’utilisateur. Il est accessible à distance (à l’aide d’un navigateur Web). Les clients ne paient pas de licence d’utilisation pour une version. Mais ils s’acquittent d’abonnement, ou peuvent être facturés proportionnellement à l’utilisation des ressources. En français, on parle couramment de solutions en mode SaaS par opposition à la distribution de logiciels sous forme de produit. Les SaaS constituent une des quatre catégories du cloud computing, qu’on résume souvent par SaaS dans le cloud. Ainsi, Salesforce (logiciel de gestion de la relation client) se nomme « Sales Cloud ».
Cost Killer
Avec le SaaS, les entreprises n’ont plus besoin d’installer et de lancer des applications sur leurs ordinateurs. Le coût du matériel disparaît, au même titre que les coûts de maintenance, de licence et de support. En général, les organisations souscrivent une offre de SaaS sous la forme d’un abonnement mensuel. Dont le tarif est proportionnel à l’utilisation. Grâce à cette flexibilité, la gestion budget est facile et plus précise. De plus, l’abonnement est résiliable à tout moment. Au-delà de cette importante diminution des coûts, le SaaS possède d’autres avantages.
Un de ses principaux atouts réside dans sa haute scalabilité. L’utilisateur accède et consomme plus ou moins de services (fonctionnalités) en fonction des besoins. Le logiciel en tant que service s’adapte aux spécificités de chaque entreprise. Le fournisseur de SaaS effectue des mises à jour automatiques et gère l’ajout de patchs correctifs pour que les utilisateurs bénéficient toujours de l’outil le plus performant.
L’accès depuis n’importe quel appareil connecté constitue un autre atout. Enfin, de par son stockage dans le cloud, le SaaS peut être utilisé par des milliers d’utilisateurs simultanément.
Relation de confiance
L’inconvénient réside dans la relation entre le prestataire et l’entreprise. Ces dernières comptent sur des vendeurs externes pour fournir les logiciels, les maintenir et surtout, garantir la sécurité de leurs données. En cas d’interruption du service, de changements de l’offre, de faille de sécurité, les conséquences sont dramatiques. Il faut alors analyser soigneusement les conditions du service proposé. Par ailleurs, ces services sont régulièrement la cible d’attaques de hackers. Ces intrusions s’avèrent particulièrement rentables quand elles réussissent à capturer les données de milliers d’utilisateurs.
Des leaders installés du SaaS
La dernière étude du cabinet Forrester (deuxième semestre 2020) donne une vision du marché assez claire. Le cabinet considère que Salesforce et Amazon Web Services sont des leaders avec la stratégie la plus forte. En deuxième position, viennent Microsoft, ServiceNow et Alibaba. Ils sont considérés comme des poids lourds et enfin, dans le troisième cercle, ADP, Adobe et Google sont nommés les « concurrents ».
Le magic quadrant du Cabinet Gartner (août 2020) qui porte sur l’infrastructure cloud et les services offerts par les plateformes nomme Amazon Web Service, Google et Microsoft comme leaders et Alibaba, Tencent, IBM et Oracle comme des acteurs de niche.
Enfin, une étude de 2019 menée par Synergy Research propose un classement un peu différent et fait émerger d’autres acteurs. Elle attribue notamment la première place du podium à Microsoft, considéré comme le leader des solutions SaaS au niveau mondial. Le géant américain réunit 17 % des parts de marché mondiales. En seconde place, Salesforce domine l’espace de la relation client (CRM). Suivent Adobe, SAP et Oracle qui, avec les deux leaders, représentent près de 50 % des parts de marché des logiciels en tant que service.
Malgré une certaine maturité du marché, le SaaS continue de croître. Comme le projette notamment le Cabinet Gartner dans un numéro de l’Usine Nouvelle. Au niveau mondial, le SaaS a pesé 102,06 millions de dollars en 2019, 101,48 millions de dollars en 2020 et devrait atteindre 117,77 millions de dollars en 2021 et 138,26 millions de dollars en 2022.
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Andrea